1. |
Intro
01:05
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2. |
Black Light Invocation
07:29
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Black Light Invocation
Prismic Deviation
Satan as a beam
Reflecting in my dream
You shall carry the light
Through an obscure room
Defy your own sense of sight
For He is coming soon
One dissimulated hole
From which flow the rays
A somber crack on the wall
Beyond, a dark power lays
"You will never see the light again",
The ultimate condition
As my mind turns insane
To achieve my unholy mission
Mastering the glass stone
Will bring Him down to Earth
Stretching my flesh along my bones
My enslavement... His birth !
The somber shrine silently unlocks
I follow the path out of the portal
Evil glyphs carved in the rocks
Onward to the land of mortals
No colour, only black shapes
Surrounded by a grey halo
Monochrome demonic landscapes
Upon which stars will no longer glow.
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3. |
Retaliation
05:49
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When comes the reign of those who bought their supremacy
Hiding in the shadow
watching the liars
As flows the blood of the trees upon the stone of madness
In the mist of the altar, a black strength is rising
Unstoppable, the great retribution will end in violence
They should never have woken the silent spirits
They should never have come onto these lands
They shouldn't...
The earth is growling, the ground collapsing
Seas are rising, proud and cold, up to the stars
Beasts are sneaking, gnawed by hatred
Ravenous terror waiting for war
All their fears are burning their souls
The Crimson sky, crying for the land
Unleashes his fire like a spear
Calling for the legion,
To purify, to eradicate
All the spirits are crushing the fools !
The Lord set forth his judgement...
Now face the storm, it's time to pay for your sins
Don't look behind you, for your brothers are all dead
Their flesh is torn, their bones are crushed
Guts and brains spread everywhere
The bloodshed has begun, no escape, no way out
Pray for your soul !
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4. |
L'étreinte
08:02
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Noyade dans la brèche temporelle
Que l'anneau d'or sacré
Fondant dans la flamme de l'illégitimité
A ouverte de la Terre au ciel
Libérant de leur geôle charnelle
Dans la plus gracieuse volupté
Deux âmes belles et tourmentées
Un infime instant d'étreinte éternelle.
La peau parcheminée
S'effleure et s'effrite
Sur leur carcasse décharnée
Si peu emprisonné
Un coeur qui palpite.
Leurs doigts frêles empoisonnés
Que le désir agite
Et dans une mutilation passionnée
Leur bas-ventre s'excite.
A ouverte de la Terre au ciel
Deux âmes belles et tourmentées
Un infime instant d'étreinte éternelle .
Leur chair danse en lambeaux
Au rythme sordide
Du claquement sourd et chaud
De leurs hanches humides,
De l'éclatement si beau
De leur bouche à demi vide,
Qu'un souffle qui tend bien trop
Ces joues creusées de rides
Et les déchire de bas en haut
En de longues plaies putrides.
A ouverte de la Terre au ciel
Libérant de leur geôle charnelle
Dans la plus gracieuse volupté
Deux âmes belles et tourmentées
Un infime instant d'étreinte éternelle .
Des miettes de luxure tombent
Entre leurs maigres cuisses
Résidus des organes qui succombent
À chaque coup de pubis
Entre la muqueuse inféconde
D'une piètre matrice
Et la viande qui la dégonde
D'un simulacre de pénis.
Dans le con béant qu'il sonde,
Alors que sang et pus jaillissent,
Il expulse en elle plus profonde
Leur dernière larme de vice.
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5. |
Veines Souterraines
05:41
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Ce qui m'a tué ne t'a pas rendu plus fort.
Je suis vivant et vous êtes morts.
Dans un modeste canot de bois,
Cercueil flottant,
Je vogue immobile et sans voix
Sur des canaux de sang.
Ces égouts écarlates,
Ruelles au ciel clos,
Sont les ultimes chemins qui, sans hâte
Guident mon âme jusqu'au repos.
Alors qu'au dessus de mon visage
Défilent arches, voûtes et piliers,
Chaque pierre me fait le témoignage
De ce qu'elle supporte de l'humanité.
Transpercé par cette révélation,
D'un monde vivant et mortel
Bâti sur la mort même comme fondation
Mon esprit étourdi chancelle.
La vie est un corps qui abrite,
Souterrain,
Le trépas dans des veines de granit,
Assassin.
Je me laverai les mains dans ton sang !
Je me laverai les mains dans ton sang !
Je me laverai les mains dans ton sang !
Un arbre millénaire trempe ici ses racines
Et draine sa sève funeste
À travers les limbes, distillant la toxine,
Pour rassasier de lointains rameaux célestes.
Je me laisse absorber et reviens à la vie.
Le tronc perfore chaque étage de ta maison.
Tu m'attendais, tu as vieilli;
La mort bourgeonne dans ton salon.
La moiteur de l'air, l'eau sur les murs et l'odeur rance
Ne me feront pas oublier.
Tes cheveux blancs, tes rides et ton silence
Ne me feront pas pardonner.
Avant d'enfin te voir mourir,
Entre le grimoire et le fruit que tu me tends,
Je fais le choix de me nourrir,
Affamé ... crédule, comme un enfant.
Mon visage se tord,
Sous l'effet du poison ...
Je perds mon corps,
Puis la raison ...
Je vogue sur des canaux de sang ...
Je vogue sur des canaux de sang ...
Je vogue sur des canaux de sang ...
Ce qui m'a tué ne t'a pas rendu plus fort.
Je suis vivant et vous êtes morts.
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6. |
The Hollow Men
06:41
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